Le groupe Sarāb— mirage en arabe — combine rock, jazz moderne et musiques traditionnelles arabes. Initié par la chanteuse francosyrienne Climène Zarkan et le guitariste Baptiste Ferrandis, il devient vite un sextet, avec une section rythmique à l’énergie irradiante, et le trombone du brillant Robinson Khoury, dont les lignes mélodiques naviguent entre les gammes orientales et européennes, entre les ornementations, et se lient à merveille avec la voix. Sarāb joue entre la tradition et la musique d’aujourd’hui.
Après leurs deux albums parus en 2019 et 2021, ils présentent en 2023 un nouvel EP Qawabeles Tape, un EP filmé, fruit de la fusion entre musiques actuelles et une immersion féconde dans un monde de traditions millénaires. Avec une pluie de sonorités cuivrées, furieusement électriques et électro, il entraîne le public, avec ses harmonies occidentales et maqâmats (modes orientaux), dans une transe fusionnelle et enivrante.
A4 est un quintet de Jazz Mutant formé en 2019. A4 comme la quatrième arche qui émerge des profondeurs dans l’épopée fantastique en perpétuel mouvement que raconte leurs morceaux.
Le groupe est composé de Vincent Thiriat aux synthétiseurs et harmonizer, Hugo Gardé à la basse, Johan Thouvenot aux claviers, Tom Couineau à la batterie et Robin Mom à la trompette.
Leurs sets énergiques mêlés à l’aventure colorée qu’ils exposent sur scène racontent une fable d’avant l’apocalypse écrite au bugle lascif, à la basse acérée,aux synthétiseurs puissants. Une dualité de chaque seconde martelée dans les chairs par des rythmiques tribales et organiques.
Un jazz mutant, dansant et accessible.
The Marshals n’ont jamais lâché un idiome précieux : le blues dans son essence, qu’il soit de Moulins ou de Jacksonville. Laurent Siguret à l’harmonica, Thomas Duchézeau à la batterie, Julien Robalo à la guitare et au chant, sont désormais des légendes du blues hexagonal. Car le vent qui souffle dans la musique de The Marshals est celui de l’Allier, du Massif central, tous ces territoires d’oubliés. Mais leur aridité est celle du Blues du Delta. Ils l’ont pris, ils l’ont pétri, et en ont fait leur. Les suivant avec passion depuis presque dix ans, je refuse obstinément de les comparer aux Black Keys, même à leurs fantastiques débuts. Leur identité rustique est plus puissante. On est loin des interprétations ampoulées à base de sections de cuivres et de choristes gospel. Oui, la France dispose d’un trio de blues-rock incroyablement authentique, et il n’a aucun rapport avec un fantasme caricatural de Blues de Chicago.
The Marshals parlent de la vraie vie, de ces campagnes abandonnées, de ces petites villes françaises, et qui ont toutes le blues. Le trio fait résonner la musique avec une intensité magistrale, mettant en relation le Delta du Mississippi et le Massif central. The Marshals délivre un blues ouvrier, laborieux, inspiré de celui de John Lee Hooker ou de Canned Heat.
[...] Les Marshals portent en eux le souffle épique du blues qui tape au coeur, au plus près de la vie des petites gens. Ils sont un groupe sincère. Ils sont sans doute la meilleure bande-son des temps à venir.
Julien Deléglise.
Dans une tradition de rock alternatif et garage, la teneur de leurs morceaux est souvent critique d’un modèle sociétal vicié. A travers des personnages de la culture populaire doubles, corrompus et qui tentent désespérément de survivre, le duo conte et joue de ces ambivalences qui floutent et repoussent inexorablement les limites. S’ils puisent également leur inspiration dans des thématiques de combats sociaux actuels et historiques qu’ils arrosent immanquablement d’ironie, Bloody Sugar & Noise chante aussi la sensualité du blues et des rencontres.
A l’image d’autres duos qui les inspirent tels que The White Stripes, The Kills ou bien The Inspector Cluzo, Bloody Sugar & Noise n’est pas là pour vendre des chapeaux et leurs prestations scéniques et phonographiques cultivent l’intensité, l’énergie brute et la spontanéité des morceaux fiévreux qu’ils composent.
La soif de Bloody Sugar & Noise est de faire du bruit quitte à mettre quatre mains et quatre pieds dans le plat. Les sonorités lisses ne seront pas au menu et c’est tant mieux.
ZIG & DTER sont deux rappeurs originaires de Clermont-Ferrand. Leur premier album « enfermés » sorti en janvier 2023 est disponible sur toutes les plateformes. Les deux artistes crachent leurs rimes sur les instrus produites par Zig. Passion et énergie sont leurs maîtres mots lorsqu’ils montent sur scène. Depuis 10 ans les deux artistes partagent leurs plumes et composent leurs morceaux en totale indépendance. Laissez vous transporter par leurs flows incisifs qui sauront ravir les puristes et les amateurs de rap actuel. En résumé ZIG & DTER est à faire découvrir à tous les amateurs de hip-hop.
Après des débuts discrets, c'est l'album L'ombre sur la mesure, sorti en 2002, qui révèle le groupe au grand public. Leur musique aux assonances jazzy ou electro ainsi que leurs textes ciselés permettent à La Rumeur de faire un rap libre et engagé, toujours en résonance avec l'actualité sociale, politique et culturelle. Marquée par huit années de combat judiciaire initié par le président de la République, La Rumeur n’a jamais plié. Pendant qu’elle remportait un bras de fer mythique devant les tribunaux et entre les multiples concerts, consacrés par un show à L'Olympia en novembre 2012, le groupe de rap s’est lancé derrière les caméras. À son actif, La Rumeur compte plus d’une dizaine de disques autoproduits, de multiples clips vidéos, un court métrage, un documentaire, un téléfilm, un long métrage sorti au cinéma, un livre, ... En février 2022 ils ont sorti un nouveau single, “Saturé”, qui cumule plus d’1M de vues sur YouTube. À venir, un 5ème album. Depuis Tout brûle déjà en 2012, l’actualité a offert du grain à moudre à La Rumeur ! Pour remercier son public de son indéfectible soutien, La Rumeur repart écumer les concerts, de la cour de promenade des centres de détention aux festivals les plus fréquentés...