Né du grand œuf pop’n’roll clermontois, Dragon Rapide a non seulement le nom de groupe du siècle,
mais aussi la classe américaine. On y joue vite et bien de belles chansons influencées par les grandes
œuvres signées REM, Nada Surf, Teenage Fan Club et autres héros du rock indépendant de la fin du siècle
dernier, défendues par un trio souverain et rompu aux joutes pop les plus électriques.
Elvett propose une nouvelle formation née d’un projet coproduit par l’Epicentre de Genève en août 2022. Une bulle de deux semaines de création autour d’un piano à queue, portée par des voix de femmes voilà qui ouvre la porte des possibles pour Elvett. Toujours lovés dans une pop exigeante, le duo propose une traversée sonore bercée de sons électroniques et analogiques, de chants traditionnels et d’un piano parfois lyrique, parfois tribal pour un voyage touten introspection et en intensité.
Accompagnés par la chanteuse et pianiste jazz Soraya Berent depuis ses débuts, Elvett s’entoure pour cette occasion particulière de Gaspard Sommer, nouveau visage de la scène pop actuelle, chanteur et producteur talentueux qui officie au synthétiseur analogique et au sampler. Enfin le projet est complété par deux voix defemmes supplémentaires, incarnées par Chloé Baumgartner et Capucine Mugnier du trio prometteur «Les Lunes».Comme un écrin pour la voix puissante de Lyn, cette nouvelle formation retourne à ses premières amours, la soul, le blues, le gospel mais toujours en recherche d’innovation grâce aux productions lumineuses d’Alain Frey.
Le rock ne compte pas ses morts, il relève les blessés. Animal Triste est l’un d’eux, rescapé d’une guerre abrasive de basse intensité, comme si les larsens faisaient figure de derniers Mohicans. Reste l’énergie, l’envie – en vie. Dans ce nouvel album, « Night of the loving dead », enregistré dans la pampa normande, on retrouve les références chères au groupe, Nick Cave, Sixteen Horsepower ou The Black Angels, et surtout la collaboration spontanée de Peter Hayes (Black Rebel Motorcycle Club), venu prêter ses guitares nocturnes. Animal Triste certes, on comprend à l’écoute « Night of the Loving Dead » que l’époque n’est pas au rose-bonbon, mais la joie noire du rock perce la brume, à coups de voix et de sons organiques, trempés dans l’acide ou lancinants, toujours sur le fil. Du vintage d’aujourd’hui, sûr que l’idée de combustion explosera sur scène. On y sera – pourvu que ça brûle. (Caryl Ferey)
FRAGILE dévoilera son premier album le 7 novembre 2025 chez Le Cèpe Records. Après un premier EP remarqué (…About Going Home, 2023) et une cinquantaine de dates à travers la France et l’Europe, le groupe angevin affirme avec ce nouveau disque une identité forte, à la croisée d’un punk tendu, de la sensibilité emo et de nappes shoegaze contemplatives.
Sélectionné aux iNOUïS du Printemps de Bourges 2025, FRAGILE s’est imposé par son intensité scénique et son écriture efficace. Ce premier long format ne se contente pas d’en prolonger la veine : plus structuré, moins déchiré mais tout aussi intense, il dépeint une forme de nostalgie lucide.
Entre urgence et progression, émotion frontale et mélodies fédératrices, FRAGILE creuse un sillon singulier. Ce nouvel album marque un tournant : plus abouti, plus ouvert, il dévoile un groupe en pleine évolution, traversé par un contexte d’écriture beaucoup plus positif.
Dans l’intimité de la formule trio, Grandma’s Ashes narre un quotidien parisien terni par la violence et l’insensibilité. Purgées par l’énergie live du rock, les trois jeunes femmes communient avec leur public via un show explosif qui bouscule les conventions. En 2021 et en 2023, elles sortent un EP puis un premier album dans lesquels riffs puissants se mêlent à une voix claire pour livrer les émotions ambivalentes d’une épopée intime.
‘’The Fates’’, leur premier EP aux influences progressive et stoner annonçait déjà l’envie d’en découdre sur scène. Un amour pour la lourdeur qui s’est confirmé avec ‘’This Too Shall Pass’’, leur premier album chaleureusement accueilli par les médias et dans des centaines de salles françaises dont la Maroquinerie, le Trabendo, des festivals prestigieux tels que le Hellfest, le Motocultor ou encore les Francofolies, ainsi que dans les clubs espagnols.
Leur univers, riche de références mythologiques et artistiques, s’est déployé dans des pochettes et des clips narratifs aux images soignées. La poésie de leurs paroles porte aussi le message féministe et éco-anxieux d’une génération en proie aux doutes qui alerte sur la dégradation fulgurante de nos droits et de notre environnement.
Jeremy Bois est une figure marquante de la scène musicale aurillacoise. Depuis le début des années 2000, il enchaîne les projets inspirés, de son premier groupe “The Elegant Garage Gunners” à “The Blessings” en passant par “The Machinists”. Comme si cela ne suffisait pas, il a également créé son propre label Freemount Records qu’il a géré pendant 9 ans.
En 2010, il se lance en solo et signe 2 EP et un album sous le nom d’Adam Wood.
Après une parenthèse de 3 ans, il revient à ses racines en s’installant dans la maison familiale cantalienne qu’il a retapé en n’oubliant pas d’y installer… un studio d’enregistrement!
Le 19 décembre, il viendra présenter en avant première son futur album “Lucky Charm” qui sortira début 2026.
Album qui s’annonce particulièrement prometteur tant les deux premiers singles “Rainy Valley” et “Percy Fawcett” font mouche !
L’album oscillera entre rock, soul et americana influencé par les univers de Steely Dan, The Band, Spirit, George Harrison, Paul Mc Cartney, Neil Young…
Et notre petit doigt nous a dit que vous pourrez même découvrir le tout premier titre d’Adam Wood en français.
Une soirée exceptionnelle qui verra le retour d’Adam Wood sur scène avec un tout nouveau groupe ! Et ça n’est pas un hasard s’il a choisi le Sismographe pour retrouver le public aurillacois.
Tout est une question de temps chez Garciaphone. Sept ans. C’est le temps qu’il a fallu à Olivier Perez, pour revenir avec un nouvel album en 2024. Le temps de la vie et de ses détours, entre Barcelone et Clermont-Ferrand, entre la pratique du dessin et les tournées avec le groupe new-yorkais Elysian Fields...Le temps de l’écriture qui revient et s’impose comme une évidence suite à une longue maturation. Après l’onirique Dreameater (2017), place donc à l’incandescent Ghost Fire et ses dix chansons toujours habitées par quelques fantômes du folk, Elliott Smith, Tim Hardin, Nick Drake... Dix morceaux dont les mélodies sans détour ont dequoi vous hanter.
Une demi-heure. C’est le temps qu’il vous faudra pour écouter cet album d’un bout à l’autre. Et sans doute, vous laisseremporter par son flux hypnotique. Les orchestrations subtiles des musiciens parmi lesquels les fidèles Zacharie Boissau et Clément Chevrier (The Delano Orchestra) et le nouveau venu Mocke (Midget!, Chevalrex), la flamme caressante de la voix, la gracilité élégante des mélopées envoûtent, captivent, dans une chaleur douce et confortable, d’où émane un parfum familier de bois, de feu, de nostalgie.